D'une nature très calme. Cette louve aborde le plus souvent une douceur extrême.Elle ne montre que très rarement les crocs. Par nature, la femelle n'est pas louve à attaquer la première, bien au contraire. Elle favorisera une discutions plutôt que de l'action. La force n'est rien pour elle car, après tout elle ne le cache pas, elle n'a rien d'être une louve puissante. Ses armes à elle ne sont pas ses crocs et ses griffes, mais plutôt son art de la discutions.

Cette jeune louve s'est décidée à vivre avec une certaine optique. Son but est simple. Survivre et vivre pour ses sentiments. La louve restera fidèle à ses engagements. En duo avec son caractère calme, elle restera toujours fidèle dans ce qu'elle entreprend. Que ce soit une alliance, que ce soit en couple ou quoi que ce soit d'autre. Elle répondra à ceux qui la traitent d'idiote qu'il vaut mieux vivre dans le déshonneur d'avoir rompu ses paroles.  

Face à une situation de conflit, elle restait au plus souvent entre les deux protagonistes du conflit, afin de chercher à résoudre un soucis sans en venir à ce que l'un d'eux ne repose dans une flaque de sang. La paix avant la guerre. Les sentiments avant le profit.

La lune brillait entre un épais tapis nuageux. Alors que les ténèbres avaient lentement dévoré chaque parcelle encore claire de la clairière où la petite meute s'était infiltré afin de trouver le sommeil. Une douce clameur avait suivit le repos de la meute au grand complet, celle du vent qui soufflait paisiblement, faisant danser la fourrure de tout les membres.

Jusqu'à ce qu'on ombre différente touche les quelques loups les plus proche de la végétation. La ''meute'' composée de quelques loups solitaire avait perdue son titre de ''groupe'', jusqu'à perdre jusqu'au titre d'individus. Les uns après les autres, ils avaient périt sous les crocs et les griffes d'autres bêtes bien plus robustes et imposant qu'eux. A chaque corps, une marque de croc profonde ne serve de tatouage mortel aux pauvres égarés.

Chaque corps reposait, sans vie, ou du moins agonisant. Alors que la brise rendait aux alentours l'odeur du sang, en plus de celle des loups. Progressivement, l'herbe verdoyante se ternit de la couleur du sang frais. Le fluide vital quittant chaque corps, comme une fuite d'eau face à un mur craquelé. L'ombre des assassins s'était envolé, laissant pour mort chaque animal.
Il n'y en avait plus que deux ou trois sur la dizaine qui bougeait encore. Une louve, et deux mâles.

Lentement, le jour avait reprit ses droits sur ces ténèbres ayant été le berceau du massacre haineux de la veille. Les herbes portaient la couleur sombre du sang coagulé.
Au petit matin, on compta huit corps dont la jugulaire avait été dévoré sans aucune pitié. Des traces de sang s'éloignant dans les fourrés. Deux loups avait réussit à se relever et partir.

Les loups fuyant n'avait pas prit la même direction. Persuadé l'un et l'autre que son voisin allait mourir. Dès lors que cette vision s'était installé dans leur esprit, ils n'avaient pas voulu imposer la vue à l'autre de leur sort, cherchant inconsciemment à protéger son voisin.

Le mâle avait prit la direction du Nord, la louve de l'Est. Et leur route ne se croisa plus jamais. Ni leur odeur. Elle reprit dès lors sa vie de Solitaire. Meurtrie qu'elle l'était à son cou. Des marques trônaient sous sa fourrure blanche.